Pourquoi un Vrai ou Faux sur la parentalité positive ?

Les débats sur la parentalité et l’éducation des enfants sont constants quand on devient parent. La parentalité positive n’y échappe donc pas !

Tout d’abord quelle définition donner à la parentalité positive ? Il n’en existe aucune « d’officielle » et d’autres termes comme parentalité « bienveillante », « consciente » ou « éclairée » sont parfois préférés. Dans ce blog, j’utilise le terme « positif » en rappel des effets négatifs largement démontrés de l’usage de toute sorte de violence, notamment des VEO sur les enfants. La parentalité positive aide les adultes qui veulent s’occuper des enfants en écoutant leurs besoins et en respectant leurs droits.

La multiplication des ouvrages sur le sujet le montre : beaucoup de parents ont besoin de comprendre et de se faire aider dans leur parentalité. Néanmoins, cette convergence des discours est loin d’être le fait de tous les professionnels de la petite enfance à cause d’incompréhensions sur ce qu’est la parentalité positive.

Dans les familles, les idées divergent également bien souvent sur la base des retours d’expérience des uns et des autres. « Regarde, moi je l’ai élevé comme cela et il s’en sort bien ». « J’ai essayé la parentalité positive et ça n’a jamais marché ». « Attention, ton enfant va devenir un tyran, tu ne contrôleras plus rien ».

La volonté des parents d’aller vers une parentalité qui sera positive pour leur enfant est souvent profonde. Mais dans le quotidien, comment ne pas se retrouver démuni quand certains discours vont à l’encontre de cette volonté ?

Dans cet article, je me propose de répondre à des questions sur la parentalité positive. J’espère que vous y trouverez des réponses qui vous parleront également !

Si vous voulez aller directement au sujet qui vous intéresse le plus, vous pouvez cliquer sur un des liens ci-dessous :

Les incompréhensions liées à la parentalité positive

Avec la parentalité positive, les parents s’oublient complètement : FAUX

Une croyance liée à une mauvaise compréhension de la parentalité positive

Il est assez naturel de passer par une phase de culpabilité lorsque l’on découvre les méfaits des VEO sur les enfants. Face à cette culpabilité, on peut être amené à s’auto-imposer de fortes injonctions pour devenir des parents « parfaits ». Il « faut » que je dise cela plutôt que ceci. Je « dois » faire ceci plutôt que cela. Mais toutes ces injonctions peuvent vite nous faire péter un plomb 🤯!!

Certains parents ne sont pas alignés avec des conseils affichés comme « bons ». Ou bien ils sont intellectuellement d’accord mais n’y arrivent pas du tout. Ils prennent alors sur eux en essayant de se forcer, d’être « gentil » avec leur enfant, tout en bouillant intérieurement.

En conséquence, ils attendent de leur enfant des résultats probants et rapides comme bien dormir, bien manger, être sage. Ces résultats étant sensés les libérer de cette pression insupportable. Ils mettent de coté leur authenticité et leurs émotions, perdent confiance en eux et finissent par exploser le jour où le vase est plein.

Poids parentalité
Quand vivre avec notre enfant devient un poids trop lourd, c’est le signe que quelque chose ne va pas !

La parentalité positive nécessite d’écouter nos besoins en tant que parent

Cette mauvaise interprétation de la parentalité peut avoir des conséquences très néfastes. Le jour où le parent n’en peut plus, il peut tomber dans le burn-out parental et aller vers la violence envers son enfant. Réaction à l’opposée de la parentalité positive qu’il voulait mettre en place…

Or la parentalité positive ce n’est pas nier les besoins des parents. Au contraire, c’est apprendre le vivre ensemble en famille. C’est-à-dire écouter et comprendre les besoins de chacun puis trouver les solutions qui respectent ces besoins. Et surtout, accepter que parfois on y arrive et parfois non, sans nous en vouloir à nous ou à notre enfant.

Les échanges d’expériences entre parents sont des ressources précieuses. Mais les solutions qui nous conviennent ne peuvent venir que de nous. Tous les enfants et les parents sont différents et ont une histoire qui leur est propre. Ecouter nos propres besoins nécessite de tenir compte de notre singularité en tant qu’individu, notre vécu, nos limites, notre vulnérabilité, nos erreurs. C’est une condition indispensable pour entrer dans une relation authentique et harmonieuse avec son enfant.

J’utilise quotidiennement certains outils de développement personnel pour m’aider à écouter et comprendre mes besoins et ceux de mon enfant dans ma vie de parent. Je constate depuis des années comme prendre soin de moi est une condition indispensable pour m’aider à aller vers la parentalité positive.

Avec la parentalité positive, les enfants sont intenables, tyranniques, tout-puissants : FAUX

Là encore, cette impression provient d’une mauvaise interprétation de la parentalité positive. La parentalité positive deviendrait le « bouc émissaire » de problèmes que les parents rencontrent depuis des années…

Quand un enfant se comporte de manière excessive et qu’il devient difficile de vivre avec lui, c’est qu’il y a une souffrance, un besoin non-comblé. Il est nécessaire de prendre du recul pour comprendre et parfois de se faire aider par un.e professionnel.le.

Ce qui rend l’enfant excessif c’est une souffrance cachée

Notre société nous pousse à vouloir changer les comportements de notre enfant quand ceux-ci « dérangent ». On peut le comprendre bien sûr. Mais il est essentiel de comprendre également que ces comportements sont des messages précieux qui montrent que l’enfant ne va pas bien. Il exprime par ces comportements ce qu’il est incapable d’analyser seul et d’exprimer par des mots.

Enfant tyran
Je ne sais pas exprimer ma souffrance avec des mots !

La théorie de l’attachement montre par exemple quels sont les deux grands types de comportements des enfants dits « insécures ». C’est-à-dire, les enfants dont la sécurité affective n’est pas totalement satisfaite. Ces deux types sont à l’opposé : soit l’enfant devient « trop » sage, il se fait tout petit, on l’oublie. Soit l’enfant est, au contraire, très en demande, bruyant, frappant et semble « tyrannique ».

Il peut être difficile voire incompréhensible pour des parents d’imaginer que leur enfant manque de sécurité affective. Il est clair que ces parents font généralement tout ce qu’ils peuvent pour que leur enfant se sente sécure.

Ces questionnements impliquent souvent des remises en question auxquelles nous n’étions pas préparés. Par exemple des réalités nous incitant à changer une organisation familiale ou professionnelle qui nous convenaient pourtant en tant qu’adulte. On pourra remarquer avec curiosité comment nous avons tellement de mal à changer nos habitudes 😅. Alors que c’est cela même que nous attendons parfois d’un tout petit…

Assurer la sécurité affective de nos enfants n’est pas toujours aisé

Aux souffrances que l’enfant peut traverser, s’ajoutent celles que vivent les parents. Les adultes peuvent vivre totalement différemment un même comportement d’enfant. Certains vont être tranquilles, même amusés devant un enfant qui s’en met partout en mangeant, quand d’autres vont s’impatienter ou s’énerver.

Les comportements de nos enfants nous font revivre inconsciemment notre propre enfance. Tout ce que nous avions oublié est stimulé en permanence. En fonction de notre histoire et de notre personnalité, ces stimulations peuvent être plus ou moins difficiles à vivre. Un cercle vicieux se met alors en place et les parents se sentent dans une impasse avec leur enfant.

Un enfant n’est jamais un tyran. Par ses comportements, l’enfant qui exprime sa souffrance, son insécurité, ses besoins. Ou vient réveiller les nôtres. Il convient alors de comprendre le pourquoi du comportement excessif et ce qu’il stimule en nous. Ce n’est pas facile de prendre ce recul seuls-es en tant que parents. Se faire aider par un-e professionnel-le qui comprend les enfants, les parents, et est dûment formé.e (par exemple à la théorie de l’attachement) peut vraiment aider.

enfant-roi
Je suis un enfant, pas un tyran !

La parentalité positive, c’est dire tout le temps « Oui » : FAUX

En parentalité positive, tout comme l’enfant sait et a le droit de dire « non », le parent aussi !

On confond parfois bienveillance et laxisme. Etre dans la bienveillance c’est veiller au bien de l’autre en toute circonstance. Ce n’est pas se soumettre au bon vouloir de l’autre en toute circonstance. D’ailleurs, c’est même contradictoire !

Un parent qui dirait tout le temps « oui » ne serait pas respectueux de ses propres besoins. En cela, il ne serait bienveillant ni avec son enfant, ni avec lui-même.

Dire tout le temps « oui » à l’autre c’est se dire « non » à soi

Nous avons été élevés dans une société appliquant des VEO sur les enfants. Et avons souvent intégré que dire « oui » était être « gentil » ou « sage ». Nous sommes conditionnés à dire « oui » aux autres, dans l’espoir d’être jugés « gentils ». Nous prenons alors sur nous jusqu’au moment où nous n’en pouvons plus. La cocotte minute explose et c’est le clash extérieurement ou intérieurement.

Avec nos enfants, nous reproduisons ce conditionnement. Nous pourrions avoir envie de dire tout le temps « oui » à nos enfants. Ne serait-ce que pour éviter une crise 😅 ou pour leur faire plaisir. Mais dire tout le temps « oui » aux autres, c’est se dire « non » à soi. C’est nier nos propres besoins de parent. Et quand un parent n’en peut plus, le risque de voir ressurgir les VEO est encore plus important.

Dire « non » permet de montrer nos limites à nos enfants

La parentalité positive aide, au contraire, les parents à poser des limites respectueuses à leurs enfants. Et le faire dans le respect, sans utiliser les VEO. Cela peut passer par plein de formes : accueil des émotions, jeux, conseils de famille, etc. !

C’est du gagnant-gagnant ! Car plus les limites seront posées respectueusement et plus l’enfant saura poser ses propres limites en grandissant.

Nous ne sommes pas du tout habitués à dire « non » sans crier. A dire « non » sans imposer quelque chose à l’autre. On confond attaquer et se défendre. Demander et exiger. Mais cela s’apprend !

Apprendre à ne pas se laisser taper sans violenter l’enfant. Apprendre à ne pas accepter des insultes récurrentes sans user de menaces. Etc. Cela nous demandera en premier lieu d’explorer pourquoi ces comportements nous énervent autant. Souvent en lien avec notre propre enfance, nos peurs de l’avenir, le regard des autres. Puis, aller vers de nouvelles habitudes de manière éclairée.

Comme tout apprentissage il y aura des tests et des ratés. Il y aura aussi de grandes victoires et la possibilité d’une vie harmonieuse et respectueuse des enfants comme des parents.

apprendre à être un parent bienveillant
Quand on est parent, on apprend autant que nos enfants !

Les sujets qui portent parfois à confusion

Les sciences nous disent exactement ce qu’il faut faire : VRAI et FAUX

Il faut bien distinguer ce que l’on sait sur le bon développement des enfants (notamment grâce à la science et aux neurosciences). Et les solutions que l’on met en œuvre pour répondre aux besoins des enfants et des parents.

Tout d’abord, ce que l’on sait est en perpétuelle évolution. Il est donc impossible de « tout savoir » et encore moins de dire aux parents qu’ils doivent faire strictement « ci et ça » pour le bien de leur enfant.

Par exemple, les neurosciences montrent que les enfants se développent bien mieux lorsque l’on est chaleureux, soutenant, bienveillant envers eux. La théorie de l’attachement nous montre que l’enfant a besoin d’évoluer dans un milieu sécurisant et cohérent.

En revanche, à ce jour, aucune étude dit exactement ce qu’il faut faire concrètement dans chaque situation. Les études montrent concrètement ce qu’il ne faut pas faire, comme utiliser des VEO auprès des enfants. A nous d’inventer la suite, qui correspond à notre enfant et notre famille !

La parentalité nécessite des règles claires : VRAI et FAUX

On parle beaucoup de « poser un cadre » à son enfant, d’avoir des « règles claires », d’être à la fois « ferme et bienveillant » avec son enfant. Il est clair que les enfants ont besoin d’un discours cohérent sur le vivre-ensemble et de comprendre progressivement les limites des uns et des autres. Mais attention, avoir des règles strictes et trop « verticales » peuvent entrainer une rigidité contre productive dans la relation parent-enfant.

Nous avons vu qu’en tant qu’humain, il nous est impossible d’être en permanence chaleureux, soutenant, bienveillant, sécurisant et cohérent 😇. Impossible aussi pour un parent de répondre en permanence à tous les besoins de l’enfant.

L’idée est donc de chercher des solutions pour nous aider à vivre ensemble dans la réalité des limites de chacun et des limites de la vie. Notamment, dans les moments de tensions.

Parmi ces solutions, instaurer des règles peut aider. Cependant, il convient de garder en tête que :

    • les règles ne sont pas les seules solutions pour intégrer les limites, il existe plein d’autres options !

    • rendre les règles trop fermes ou verticales peut nous éloigner de nos vrais besoins

Règles et cadre parentalité
Que se cache-t-il derrière nos règles ?

Prenons l’exemple de la règle suivante : manger assis à table et finir son assiette. Si certains parents demandent cela à leur enfant, c’est souvent pour avoir un peu de calme à un moment où ils sont fatigués. Et pour transmettre des valeurs comme le fait de ne pas gaspiller la nourriture. Cependant, les enfants ont aussi de grands besoins de mouvement et les forçages alimentaires conduisent l’enfant à ne plus comprendre leur besoin de manger ou non. Entrer dans un conflit avec l’enfant pour lui faire respecter cette règle ne permettra donc pas de répondre aux besoins du parent et de l’enfant.

Comprendre ce que cachent les règles, faire évoluer les règles, les réinterroger de temps en temps, tester des alternatives aux règles. Voilà des solutions plus efficaces pour poser des limites et répondre aux besoins de chacun, qui eux aussi évoluent dans le temps !

La parentalité positive ne permet pas d’avoir un enfant sage : VRAI et FAUX

Il conviendrait de définir tout d’abord ce qu’est un enfant « sage ». Ce terme est très utilisé en France, pour décrire une attitude passive et soumise de l’enfant. L’enfant sage est celui qui obéit sans rien dire. Celui qui arrive à se mettre entre parenthèse quand l’adulte le décide.

Ainsi, si l’on utilise des VEO avec un enfant, il est probable qu’il « s’assagisse » rapidement.

Si on menace d’une punition, si on fait peur à l’enfant, il est probable qu’il « entre dans le moule ». Qui ne le ferait pas ? Mais, il y a des conséquences à cela. L’enfant va intérioriser ces peurs qui finiront par ressortir un jour ou l’autre, à l’adolescence ou à l’âge adulte. L’enfant va obéir parce qu’il se sentira « obligé » et pas parce qu’il aura compris les limites ou traversé son émotion.

De plus, la défiance et la méfiance de l’enfant envers son parent va augmenter. Cela l’amènera à essayer de contourner les règles auxquelles il se soumet. L’enfant peut par exemple entrer dans un mode de relation affective déséquilibré (je t’aime et je te mens). De manière générale, la relation parent-enfant n’en ressort pas grandie…

La parentalité positive vise à prendre en compte les besoins des enfants autant que ceux des parents. A respecter les enfants autant que les adultes. Dans les bons moments comme dans les moments de tension. Dans ces conditions, les enfants ne seront peut-être pas toujours « sages » mais ils grandiront surement plus paisiblement .

Avec la parentalité positive, les enfants sont plus coopérants : VRAI et FAUX

La parentalité positive prend en compte les besoins des enfants et permet de leur assurer une sécurité affective. Un individu qui se sent compris, respecté et aimé sera nécessairement plus empathique et plus à l’écoute des besoins des autres. Il saura donc plus s’adapter et éviter les conflits.

Donc, sera-t-il plus coopérant ? Tout dépend de ce que nous mettons derrière ce terme.

Si la coopération sous-entend le vivre-ensemble, le respect de l’autre dans ses différences, la capacité d’adaptation, alors oui, un enfant élevé dans la parentalité positive sera plus coopérant.

Si la coopération sous-entend « obéir » aux adultes sans jamais s’opposer ou protester, alors non, l’enfant ne sera pas nécessairement plus coopérant. Et c’est tant mieux ! Un enfant qui a appris à dire tout le temps « oui » entrave sa confiance en lui et se met en danger. On voit d’ailleurs aujourd’hui exploser les formations pour adultes sur « apprendre à dire non »…

coopération enfants
Quoi ? Les vôtres ne sont pas comme ça ??

Il serait illusoire de penser qu’un vivre-ensemble harmonieux serait sans conflit. Bien sûr que nous serons en désaccord avec nos enfants, même avec la parentalité positive. Mais elle invite à dépasser ces désaccords et s’adapter les uns aux autres pour trouver les solutions qui conviennent à tous. En cela, elle aide les parents et les enfants à trouver une saine coopération.

Les questions sur notre capacité à être dans la parentalité positive

La parentalité est souvent un sujet de débat avec ses proches : VRAI

L’éducation des enfants est un des sujets qui fait le plus débat et entraine facilement des conflits dans les familles. La raison est très simple : le sujet fait constamment écho à notre propre enfance. En débattant sur ce sujet on cherche parfois inconsciemment et faire passer des messages à ses propres parents. Au contraire, on peut aussi chercher à se convaincre que notre enfance était parfaite et nier nos propres blessures d’enfant.

Ce débat n’est pas nouveau et chaque génération dira que les enfants étaient plus simples avant. En réalité, il n’en n’est rien. Avoir et élever des enfants n’est pas simple, ne l’a jamais été, et pour personne. Quand bien même l’immense majorité des parents veut le meilleur pour sa progéniture. Voilà le sujet qui devrait permettre à toutes les personnes s’occupant d’enfants en bas âge de converger.

Prendre conscience que la vivacité des débats n’est pas toujours rationnelle mais qu’elle permet de comprendre et d’explorer notre passé. Sortir du « qui a tord et qui a raison » pour construire des solutions qui respectent les besoins de chacun. S’entraider et se soutenir entre adultes dans notre expérience de la parentalité. Voilà des sujets qui peuvent nous réunir.

Je peux aller vers la parentalité positive sans lire des tas de livres : VRAI

De nombreux ouvrages existent sur la parentalité. Ce qui montre que les parents d’aujourd’hui ont envie d’autre chose pour leur enfant que ce qu’ils ont connu par le passé. Certains livres peuvent aider les parents à comprendre. Comprendre pourquoi les VEO sont néfastes pour les enfants, pourquoi la sécurité affective est importante pour leur bon développement. Par exemple, de ne pas punir les enfants en pensant « bien faire ». En comprenant que les enfants n’ont pas « besoin » de punitions, qu’elles sont néfastes pour eux et qu’il existe des alternatives. Ainsi, on parle également de parentalité « éclairée« .

Cependant, ces lectures sont parfois trop nombreuses, incohérentes ou mal interprétées. Certains parents ayant lu beaucoup d’ouvrages peuvent se sentir perdus ou incapables de mettre en œuvre ce qu’ils lisent. Il en ressort un déséquilibre entre les intentions du parent et la réalité avec son enfant, ce qui conduit malheureusement certains parents à revenir à l’usage des VEO.

Livres parentalité
Mieux vaut parfois lire et relire son livre préféré que de multiplier les lectures !

Certaines lectures peuvent entrainer également une envie de devenir performants voire « parfaits », en agissant selon certains critères. En réalité, la parentalité positive invite les parents à s’écouter et écouter leurs enfants. Le but n’est pas de rendre les parents parfaits. C’est de les rendre capables de trouver des solutions adaptées à leur famille pour respecter les besoins de chacun.

Les livres invitant les parents à faire cela sont selon moi ceux qui sont les plus aidant. J’en cite quelques uns à la fin de cet article.

Je peux aller vers la parentalité positive même s’il y a eu de la violence dans le passé : VRAI

La parentalité remue notre histoire d’enfant et la relation que l’on a eue avec ses propres parents. Chaque parent se surprend un jour à dire à son enfant des choses qu’il a reproché à un de ses parents. Aussi, la route vers la parentalité positive n’est pas toujours simple. En particulier, quand il y a eu de la violence par le passé.

Les études et les retours d’expérience montrent néanmoins que rien n’est écrit et que tout peut changer. La plasticité cérébrale est la preuve que l’être humain est capable de résilier, changer ses automatismes et évoluer positivement. Certains outils de développement personnels sont de précieuses ressources pour évoluer. Il est peut être nécessaire d’être accompagné par un-e professionnel-le pour prendre conscience de ses propres blessures d’enfants et avancer vers un futur meilleur. En cela, la parentalité positive n’est pas seulement un cadeau que l’on fait à son enfant, c’est aussi un cadeau que l’on se fait à soi.

bonheur famille
La parentalité positive aide à (re)trouver le bonheur en famille

J’espère que ce « Vrai ou Faux » aura éclairé certaines incompréhensions ! N’hésitez pas à partager cet article s’il vous a été utile et de mettre en commentaires votre expérience sur l’utilisation de ces outils. Je serai ravie de vous lire à mon tour !

Pour aller plus loin :

Une sélection de 3 livres sur le sujet qui donnent des pistes concrètes sur les situations du quotidien :

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