Lors de la grossesse, on propose aux futurs parents des séances de préparation à la naissance et à la parentalité. En France, la sécurité sociale rembourse 8 séances prénatales avec un-e professionnel-le (généralement une sage-femme). L’initiative est excellente et indispensable mais ces séances sont souvent insuffisantes pour « bien » se préparer à être parent. Tout d’abord, elles sont généralement suivies par la femme enceinte sans la présence du ou de la partenaire. Et la préparation à la parentalité se réduit à parler des premiers jours avec le bébé et de l’aspect logistique : soins, alimentation, etc.
Nombreux sont les couples à ne pas vivre « pleinement » la naissance et les premières années de vie de leur enfant. Ils constatent alors qu’il y a plein de choses qu’ils auraient aimé savoir avant.
Pourquoi se préparer à être parent ?
Le chamboulement d’une vie nécessite + de 8 heures de préparation !
Les neurosciences ont montré que le cerveau des mères et des pères se modifie lorsqu’ils deviennent parents. Tout comme à l’adolescence, lorsque les enfants deviennent des adultes. Une anthropologue américaine a d’ailleurs appelé ce phénomène « matrescence » en fusion des 2 mots « maternité » et « adolescence ».
Quelle que soit la manière dont on vit les choses et comment elles se passent, devenir parent est donc un grand chamboulement. 8 heures pour s’y préparer, et ce, à 1 ou 2 mois de la naissance, c’est bien trop peu !
Loin de moi l’idée de pointer du doigt les couples ou les sages-femmes. Les premiers ont généralement des emplois du temps rendant difficile la possibilité d’assister à de nombreux rendez-vous en semaine. Les seconds-es font leur maximum pour aider les couples mais auraient tellement de choses à dire qu’il est difficile de tout caler en 8 heures !
Des interrogations sans fin qui arrivent quand on devient parent
« Tu comprendras quand tu auras des enfants » entend-on souvent avant d’en avoir… Cela peut sembler étrange car il n’est pas nécessaire d’avoir vécu une situation pour être en mesure de la comprendre. Et pourtant, nombreux sont les parents à témoigner d’un changement plus ou moins radical dans leur vie ou leur manière de voir la vie suite à l’arrivée de leur enfant. Du moins, les premières années.
Car devenir parent aujourd’hui c’est souvent un grand saut dans l’inconnu. Les questions arrivent par dizaines sur des sujets aussi divers que :
- la grossesse : alimentation, sport, santé de la maman et du bébé, achat des vêtements et équipements pour le bébé, …
- l’accouchement : lieu, choix des professionnels accompagnants, projet de naissance, …
- le post-natal : organisation, soins et alimentation de la maman et du bébé, gestion des émotions, vie de couple, contraception…
- les premières années de l’enfant : compréhension des pleurs, sommeil, mode d’accueil, type de jeux, gestions des crises, développement, …
Bref, que des questions que la plupart des gens ne se sont jamais posées avant !

A quoi se préparer exactement ?
« Le savoir c’est le pouvoir »
J’aime l’expression qui dit « le savoir c’est le pouvoir ». En effet, quand on est dans l’inconnu, la peur ou l’incompréhension ont vite fait de nous « couper les ailes ». Une bonne manière de rester aligné-e avec déroulé de la situation et des décisions qui seront prises, c’est d’avoir quelques notions sur ce qui nous attend.
Le simple fait de connaitre le déroulé des évènements peut permettre de mieux les vivre. On évite ainsi quelques mauvaises surprises. Et même si les imprévus font toujours partie de la vie, on maximise nos chances que les choses se passent comme on le souhaiterait.
Par exemple, il peut être difficile :
- d’accoucher naturellement si on ne sait pas qu’à la fin du travail la plupart des femmes ressentent un moment de désespoir et se disent qu’elles n’y arriveront jamais
- de répondre aux besoins d’un bébé si on ne sait pas qu’ils sont nombreux, jour et nuit, les premiers mois (et même les premières années)
- d’accompagner son enfant dans ses crises si on ne sait pas que dans ces moments-là l’enfant est en souffrance et que son cerveau est incapable de comprendre tout raisonnement
Se libérer de ses peurs pour se préparer à être parent
Chaque parent a des peurs liées à la grossesse, la naissance puis tout au long de la vie de l’enfant. On aurait très envie de les mettre toutes sous le tapis pour qu’elles ne viennent pas gâcher les bons moments.
On croit aussi parfois que moins on pense à nos peurs et moins elles ont de chance de se réaliser. Pourtant, se voiler la face sur nos peurs est le meilleur moyen de mal les vivre le jour où elles se produisent.
L’idée n’est pas de se mettre le moral à zéro en faisant l’inventaire exhaustif de toutes les catastrophes qui peuvent arriver 🤯. Ni d’essayer de tout prévoir dans l’espoir d’éviter tout problème. Si c’était possible ça se saurait… 😏
Mais prendre conscience et discuter avec nos peurs va permettre :
- d’apaiser les peurs, qui, une fois qu’elles ont été clairement exprimées perdent généralement en intensité
- de préparer ce qui est dans notre zone de contrôle pour tenter de vivre au mieux les moments difficiles

Avant mon accouchement une de mes peurs était d’avoir une césarienne d’urgence. Ma sage-femme m’a expliqué très précisément le déroulé et ce que je verrais, entendrais, sentirais. Puis on a imaginé ensemble ce que je pourrais faire si ce moment arrivait. Par exemple, de parler au bébé pour le rassurer et rester connectée à lui, même en ayant cette peur en moi.
Que pourrais-je faire ou dire si jamais cela arrive ? Qu’est ce qui m’apaiserait ? Qu’est ce qui sera le plus important pour moi dans cette situation ? Quel état d’esprit aimerais-je avoir dans ce genre de situation ? Sur quoi aurais-je envie de concentrer mon attention ? Quels compromis serais-je prêt-e à faire ? De quoi aurais-je absolument besoin ? Qui seront mes personnes ressources ?
Autant de questions qu’il est difficile voire impossible de se poser quand tout va mal. Et pourtant elles peuvent changer notre manière de vivre les difficultés. Alors, mieux vaut essayer de se les poser avant !
Cela peut être fait seul-e par écrit, en couple ou avec un-e professionnel-le qui aura des compétences d’écoute et d’accompagnement dans ce domaine.
Puis se préparer au meilleur !
En parallèle de la « libération » de nos peurs, on peut se préparer au meilleur 😊
Là aussi, il y a un intérêt ! Car il est rare que le scénario « du meilleur » se produise si on ne l’a pas préparé.
On ne prend pas toujours le temps de détailler quel serait notre idéal. Pourtant comment se rapprocher de cet idéal si on ne le connait pas ?
Chaque parent a des attentes, des espoirs, des valeurs qui leur sont spécifiques. Parfois même, ces valeurs peuvent différer au sein du couple concernant les sujets liés à la parentalité. Détailler son scénario du meilleur avant l’arrivée de l’enfant permet de prendre conscience et partager ses envies.
Bien sûr, les « surprises » de la vie de parent viendront challenger ces envies. Il ne suffira pas de faire sa lettre au père Noël pour avoir une vie de parent qui ressemblera à un long fleuve tranquille 😅. Mais savoir quelles sont nos envies profondes aidera à sortir du mode « pilote automatique » et de faire des choix alignés avec nos envies.
Là-aussi, ce scénario du meilleur peut être fait seul-e, en couple ou avec un-e professionnel. Il sera plus « puissant » s’il est fait par écrit, régulièrement, en ajoutant un maximum de détails à chaque fois. Il peut prendre également la forme d’une lettre à son futur enfant ou encore d’un vision board.

Se préparer à être parent pour éviter les « mauvais » conseils
Des injonctions qui n’aident ni les parents, ni les enfants
Beaucoup de sujets liés à la parentalité font débat dans notre société. Car notre société évolue sur la questions et la place des enfants, des femmes, des parents, et c’est tant mieux ! Cependant, ces débats ne sont pas toujours faciles à saisir pour des nouveaux parents. On a même parfois l’impression de devoir « choisir son camp » quand on devient parent :
- pour ou contre le sport pendant la grossesse ?
- pour ou contre la péridurale ?
- pour ou contre les transats, les tétines, le portage ?

La recherche scientifique évolue également et remet en question des choses jusqu’alors établies. Les professionnels, en fonction des formations qu’ils ont reçues, donnent ainsi parfois des conseils contradictoires.
« Débats » et « discours incohérents », voilà deux choses qui n’aident pas les parents à trouver les réponses à leurs questions… ni les enfants à bien grandir !
Les parents peuvent donc être tentés de suivre certaines injonctions ou méthodes toutes faites sensées simplifier leur vie ou leur permettre d’éviter le pire :
- « il faut bien te reposer sinon tu vas accoucher en avance »
- « il ne faut pas porter ton enfant sinon il va s’habituer aux bras »
- « il faut laisser pleurer ton bébé sinon il ne s’endormira jamais seul »
- « il faut arrêter l’allaitement sinon il ne fera jamais ses nuits »
Ces méthodes bien trop radicales et délétères amènent surtout les parents à se déconnecter d’eux-mêmes et de leur enfant. Et devant l’urgence du moment, à faire des choix par défaut qu’ils regrettent ensuite.
Eviter de se tourner vers des personnes prises au hasard
On dit qu’il faut « tout un village pour élever un enfant » . Ce « village » peut être des personnes qui prendront le relais avec l’enfant quand on aura besoin de souffler un peu. Ce sont aussi toutes les personnes dont on voudra écouter les conseils (et pas ceux qui donnent des conseils que l’on n’aura pas demandés 😅) et à qui on aura envie de demander de l’aide.
Par défaut, ces personnes seront les proches : famille et amis que l’on voit régulièrement avant d’être parents. Mais parfois, les proches ne « suffisent » pas. Tout d’abord, ces personnes sont parfois éloignées géographiquement. Ensuite, on remarquera que l’on pouvait aimer parler avec certains proches avant d’être parent et ne plus se sentir aussi connecté une fois que l’enfant arrive. Il n’y a pas de culpabilité à avoir ! Autant en avoir conscience : les sujets liés à la parentalité portent parfois à débat ou relèvent d’une certaine intimité. On peut très bien ne pas avoir envie de partager ces sujets avec certains proches que l’on aime malgré tout !
Prendre conscience de cela, permet aussi d’éviter de se retrouver à suivre malgré nous des conseils qui ne nous conviennent pas. Lorsque l’on est « au bout du rouleau » avec une difficulté, il est difficile d’avoir de la clairvoyance sur les conseils que l’on nous donne. Se poser la question de nos personnes de confiance permettra de prendre de la distance sur les conseils donnés par des collègues pris au hasard à la machine à café, au lendemain d’une nuit trop courte..!
Se préparer à être parent pour être aligné-e avec ses envies profondes
Semer des graines pour faire des choix de parent « aligné »
L’arrivée d’un enfant amènera tôt ou tard son lot de surprises, de doutes ou d’incompréhensions de la part des parents. Vouloir se préparer dans le but de « tout contrôler » ou « tout savoir » est donc peine perdue.
Cependant, chacun a au fond de lui même une idée sur ce qu’il veut vivre ou non en tant que parent. Comment ai-je envie d’accueillir mon enfant ? Qu’ai-je envie de lui transmettre ? Quelles sont les valeurs qui me tiennent à cœur ? Quels sont les « essentiels » dans ma vie ?
L’idée d’une préparation est donc à mon sens de « semer des graines » afin d’aider les parents à faire les bons choix au moment voulu. C’est-à-dire, les choix les plus adaptés pour eux et leur enfant et alignés avec leurs envies profondes.
Rencontrer nos futures personnes « ressources »
La préparation est aussi l’occasion de rencontrer ou re-découvrir des personnes sur lesquelles il sera possible de s’appuyer lorsqu’il y aura des difficultés.
On l’a vu plus haut, les parents peuvent être amenés à suivre des conseils qui ne leur conviennent pas quand ils sont « noyés » dans une difficulté. Alors autant essayer de rencontrer, dès l’attente de l’arrivée de bébé, les « bonnes » personnes vers qui se tourner.
Ça peut être certains proches avec qui on se sent sur la même longueur d’onde.
Mais aussi des professionnels car les parents en rencontrent beaucoup pendant cette période ! Sage-femme, gynécologue, puéricultrice, pédiatre, doula, accompagnant-e périnatale, consultant-e en parentalité, etc. On ose rarement changer de professionnel, même quand une petite voix nous dit de le faire. Et pourtant, c’est un point essentiel.
L’idée est de trouver au moins 1 professionnel avec qui les parents se sentent 100% à l’aise. Même s’il faut pour cela changer 3 fois de sage-femme ou de pédiatre ! Cette personne pourra être un point d’appui précieux en cas de problème.
Ça peut être aussi des parents ou futurs parents que l’on peut rencontrer dans des lieux dédiés comme les LAEP (Lieux d’Accueil Enfants Parents), par l’intermédiaire d’associations, de cafés de parents, ou dans des ateliers dédiés à la parentalité.
Comment se préparer à être parent ?
Les préparations à l’accouchement et à la parentalité
La sécurité sociale rembourse la préparation classique en France. Le programme diffère plus ou moins en fonction des sages-femmes mais voici quelques thématiques souvent abordées :
- la gestion des contractions
- les différentes phases de l’accouchement
- l’allaitement / la montée de lait
- les besoins du bébé
- le séjour à la maternité et le retour à la maison
Il existe également des préparations spécifiques, qui peuvent être faites en complément ou à la place de la préparation classique. En revanche, elles sont rarement remboursées par la sécurité sociale. On peut citer :
- l’haptonomie pré et post-natale
- le yoga pré et post-natal
- la préparation en piscine
- le chant prénatal
- la sophrologie
Pour les avoir toutes testées (quand on aime on ne compte pas 😅), il me semble que la seule qui contient une vraie préparation à la parentalité est l’haptonomie. En effet, l’haptonomie (ou « science de l’affectivité ») se pratique également avec l’enfant en post-natal.

Cependant, toutes ces préparations ont en commun qu’elles permettent d’acquérir des outils qui pourront servir aux parents dans la vie avec leur enfant. En effet, savoir prendre soin de soi permet bien souvent d’aider le parent à prendre soin de son enfant.
Les préparations « virtuelles »
A l’ère d’Internet, il existe également des préparations virtuelles sous forme de vidéos ! Celles-ci ne peuvent bien sûr pas remplacer une préparation en présentiel. Mais les intérêts que j’y vois sont les suivants :
- cela donne un double-regard, une autre manière de dire les choses sur des sujets déjà abordés avec sa-son sage-femme ou médecin, ce qui permet de mieux les intégrer ou s’en souvenir
- cela sert de base de discussion sur des sujets non abordés avec sa-son sage-femme ou médecin et qui nous intéressent
- on peut découvrir des sujets qui ne relèvent pas de « l’indispensable » mais qui peuvent nous faire du bien ou nous éclairer sur un intérêt (par exemple apprendre à porter son enfant en écharpe)
Là, en revanche, je ne les ai pas toutes expérimentées (chaque passion a ses limites 😄). Mais j’ai fait les préparations mises en ligne par la sage-femme québécoise Karine Laseva alias « Quantik mama » . J’ai parfaitement compris son succès car j’ai été bluffée à la fois par la qualité de ces préparations et par le dynamisme de cette femme.
Ses conseils sont parfois vieux comme le monde (importance de bien manger et boire pendant la grossesse par exemple), d’autres plus « alternatifs » (réalisation d’un vision board et méditation de visualisation de son accouchement pour se préparer). Enfin, j’ai appris des choses dont je n’avais jamais entendu parlé auparavant comme la possibilité qu’un enfant naisse dans sa poche, ce qui m’a été fortement utile puisque cela m’est arrivé.
En bref, ces préparations ont transformé mon expérience de la grossesse, de l’accouchement et de mon postnatal pour mon deuxième enfant. J’ai pu apprécier la différence dans mon ressenti physique et ma préparation mentale par rapport à mon premier. Pourtant, j’avais 5 ans de plus et quasi 40 ans😉 Aussi, je ne peux que recommander ses 3 préparations en complément d’une préparation en présentiel :
- Préparation virtuelle à la naissance
- Transcender la douleur – en collaboration avec Julie Bonapace
- Pour un postnatal optimal
Livres pour se préparer à être parent
Comme pour tout, il existe de nombreux ouvrages sur la préparation à la naissance. Plus que « LE » livre incontournable, il s’agit de trouver celui ou ceux qui vont vraiment nous être utiles.
Lors de ma première grossesse j’avais acheté 2 livres qui étaient des « best seller » depuis les années 90. Ils expliquaient de manière très « normative » le déroulé d’une grossesse, d’un accouchement et le développement des enfants. Ceci pouvait être rassurant tant que je n’avais pas fait l’expérience de la vie de parent et de ses réalités. Puis je me suis aperçue qu’ils ne m’apportaient aucune aide quand, bien évidemment, les choses ne se passaient pas de la manière qu’ils le présentaient.
Pour ma deuxième grossesse, je me suis donc orientée vers des livres qui allaient m’aider à vivre l’accouchement et la parentalité qui me faisaient envie. Je les ai choisis également bien documentés (car cher à mon esprit scientifique !).
En voici 2 qui m’ont été particulièrement utiles pour me préparer à l’accouchement.
- « Le guide de la naissance naturelle » de Ina May Gaskin. Ce livre retrace l’expérience d’une sage-femme américaine ayant accompagné des milliers d’accouchements dans une communauté « hippie ». Son expérience est notable pour le très faible pourcentage d’actes médicaux (extractions instrumentales, transferts pour césarienne, etc.) qu’il ait été nécessaire de pratiquer. On comprend à travers les nombreux témoignages comme le mental du couple et le contexte (ambiance, personnes présentes, etc.) jouent un rôle clé. Une autre partie du livre explore les différents sujets médicaux liés à la grossesse et l’accouchement, d’une manière peu habituelle. Ces éléments peuvent servir de base de discussion avec le-a professionnel-le qui accompagne le couple pour la naissance.

- « La naissance en BD » de Lucile Gomez. Ces BD en plusieurs tomes sont de véritables bijoux ! Moi qui adore la BD, j’ai été servie. Le fond est détaillé, précis, clair. L’autrice donne des éléments pour comprendre et aller au-delà des différentes polémiques et débats sur le sujet. La forme est géniale avec des dessins magnifiques et un humour permanent. Bref, que du bon à mettre dans les mains de tous les futurs parents !

- « Bien vivre le quatrième trimestre au naturel » de Julia Simon. Ce livre regorge de bonnes idées pour être en forme physiquement et émotionnellement pendant la grossesse et le post-natal. L’autrice est naturopathe et donne des solutions naturelles pour palier les inconforts de la période périnatale. Elle se base notamment sur la médecine chinoise pour proposer des recettes délicieuses, faciles à faire et parfaitement adaptées au post-partum. J’y ai trouvé des ressources précieuses qui continueront à me servir au delà du postnatal. Un bon investissement donc !

- « Lettre à un jeune parent » du Dr Catherine Gueguen. Ce petit livre facile et rapide à lire explique pourquoi et comment élever ses enfants sans Violences Educatives Ordinaires. Il permet de se préparer également sur le fait qu’élever un enfant est difficile, challengeant et qu’il est de ce fait, fort utile d’être épaulé par des tiers (proches ou professionnels) dans sa vie de parent.

Autres contenus sur le web pour se préparer à être parent
Enfin, il existe bien évidemment des tonnes de contenus gratuits sur le web. Là aussi, l’idée est de trouver ce qui nous est utile et de ne pas s’y noyer !
Je recommande l’excellent podcast « La Matrescence » de Clémentine Sarlat. Il explore de nombreux sujets liés à la grossesse, l’accouchement, le postnatal et la parentalité avec différents experts-es. Il existe également des « Hors-séries » dans lesquels ces mêmes experts-es répondent aux questions posées par les auditeurs. Certains, sur l’allaitement ou le sommeil des enfants, donnent des pistes sur beaucoup de difficultés que rencontrent les jeunes parents. Mais, encore une fois, ce sera à chacun-e de faire son tri parmi les conseils donnés pour trouver ceux qui seront vraiment utiles pour leur famille ! 😉
J’espère que cet article vous a plu ! N’hésitez pas à le partager et mettre en commentaires vos retours d’expérience. Je serai ravie de vous lire à mon tour !